Capteurs, traitement de données IoT & analyse : trio gagnant de la lutte antiparasitaire

Publié le 7 juillet 2025

Dans le cadre de la lutte contre les nuisibles, le monitoring consiste à observer, détecter et analyser l’activité des rongeurs, insectes ou autres parasites grâce à des outils automatisés ou à des inspections ciblées. L’objectif : repérer les signes d’infestation le plus tôt possible afin d’agir rapidement (voire immédiatement) et analyser le plus intelligemment possible les situations.

Capter la présence de nuisibles

Les capteurs connectés permettent de surveiller en continu les zones sensibles : entrepôts, cuisines professionnelles ou encore bâtiments publics.

Capteurs de mouvement, de température ou de CO₂ détectent la présence de rongeurs ou d’insectes.

Un exemple : le capteur de mouvement PIR « HC-SR501 » qui détecte les mouvements à l’aide de rayonnements infrarouges. Il est notamment efficace pour détecter les animaux de taille moyenne à grande avec une température corporelle stable (entre 20 et 25°C par exemple).

Automatiser les réactions

Ces capteurs peuvent être connectés à une plateforme comme ThingSpeak, par exemple.

Cette plateforme de traitement de données IoT peut déclencher des actions automatiques comme l’envoi d’un e-mail, surveiller des conditions sur les données reçues (par exemple : si un capteur envoie une température inférieure à 30°C) ou encore envoyer des notifications via IFTTT, un service qui permet d’intégrer des données à une autre, ou encore par email.

Analyser la donnée recueillie

L’agrégation des données issues du terrain permet par ailleurs une lecture fine des dynamiques d’infestation.

En croisant les détections de mouvements, les historiques d’invasion, les cycles de reproduction et les conditions environnementales, les outils de modélisation prédisent les zones à risque.

Cela permet d’optimiser les plans d’action, de miser sur la prévention et de réduire l’usage de biocides.

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